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Tronchin (i) en terre cuite sculptée par M. Hou­don et je la prie de l'accepter comme une légère marque de l'amitié que nous avons toujours eue Tune pour l'autre depuis notre enfance. . Le même motif m'engage à prier M. de là Briche (2), mon beau-frère, d'agréer le camée re-
en 1739, lors du départ de Saint-Lambert pour l'armée :
L'amant que j'adore,
Prêt à me quitter,
D'un moment encore
Voudroit profiter.
Félicité vaine
Qu'on ne peut saisir,
Trop, près de la peine
Pour être un plaisir ! Diderot, dans ses Lettres à Mademoiselle Volland (1, i3o), dit qu'elle lui récita un Hymne aux tétons, ouvrage « qui pétillait -de feu, de chaleur, d'images et de volupté ». On ne sait ce qu'est devenu ce,morceau poétique dont le. titre est au moins bien singulier. Dans les notes que M. Paul Boiteau a placées à la fin du tome II de son édition des Mémoires de Madame d'Epinay, on trouve différentes poésies agréables de M-" d'Houdetot. Son portrait, peint par Fragonard, a figuré à l'Exposition universelle'de 1878, au Trocadéro.
(1)  Théodore Tronchin, premier médecin du duc d'Or­léans, né en 1709, mort le i-r décembre 1781, à Paris, rue de Richelieu.
(2)  Alexis-Janvier de La Live de la Briche, né le i3 fé­vrier 1733, introducteur des ambassadeurs, ancien maître des requêtes de l'Hôtel et secrétaire des commandements